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Signifie une malhonnêteté, un coup donné par traîtrise, une action négative à laquelle on ne s'attendait pas.
Origine de l'expression : Au 16ème siècle, et plus exactement en 1547.
En 1509, naquit Guy Chabot, qui devint plus tard Seigneur de Jarnac. En 1547, une affaire d'honneur l'obligea à se battre en duel à l'épée contre François Vivonne de la Châtaigneraie. Son adversaire était une "fine lame" et le combat devait être inégal.
Au cour du duel, le seigneur de Jarnac réussit à blesser son adversaire au jarret l'obligeant à stopper le combat. Cette "botte" n'était pas interdite dans un duel à l'épée mais n'était pas pratiqué par des "hommes d'honneur".
C'est cette surprise qui a été retenu dans l'expression, mais curieusement elle s'est transformée en traîtrise. | Gui de Chabot Jarnac | |||||||
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« Gui de Chabot Jarnac, dans un duel, le 10 juillet 1547, fendit d’un revers de son épée le jarret à son adversaire François de Vivonne, seigneur de La Châtaigneraie.
Ce coup fut trouvé très habile et fournit une expression proverbiale, qui a pris un sens odieux ; mais c’est un tort de l’usage, car le coup de Jarnac n’eut rien que de loyal, et le duel se passa dans toutes les règles de l’honneur. À la suite de cela, un jarnac s’est dit aussi pour un poignard. » | ||||||||
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