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Les reîtres (de l’allemand Reiter, littéralement « cavalier ») sont une cavalerie lourde d'origine germanique apparue dans les années 1540.
Ce type de cavalerie apparut à la suite de l'invention du pistolet à rouet qui permettait le tir en selle et l'abandon de la lance.
Un reître était armé d'au moins une paire de pistolets, d'une épée et d'une dague.
Ils portaient fréquemment des armures noircies, leurs chevaux ne portaient pas de bardes afin de faciliter leurs mouvements.
Les reîtres comme les lansquenets furent largement utilisés en France durant les guerres de religion par les deux partis.
Le terme reître est fréquemment pris en mauvaise part, désignant une personne agissant sans manière et brutalement comme ces soldats-là qui n'hésitèrent pas à piller et à violer.
Leur réputation tant de qualité que de férocité leur valut en France, durant les troubles religieux, les sobriquets de « cavaliers noirs » ou « cavaliers du diable ». |
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« Le comte de Vulfenfourt fut obligé de fuir comme les autres, quoiqu'il eût bien promis à l'Empereur de passer sur le ventre à la gendarmerie française avec deux mille reîtres qu'il commandait, et qui pour paraître plus méchants s'étaient horriblement noircis le visage. »
— Jean-Baptiste Henri du Trousset de Valincour, La vie de François de Lorraine, Duc de Guise |
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