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La construction du Paris débute dans les Chantiers de Penhoët, à Saint-Nazaire, en 1913. Lancé le 12 septembre 1916, il voit sa mise en service retardée à l'année 1921 à cause de la Première Guerre mondiale. La guerre entraîne également le déplacement de sa coque en travaux à Quiberon pour sa protection. Une fois terminé, il est le plus grand paquebot français à flot.
Il effectue sa première traversée entre Le Havre et New York le 15 juin 1921, avec à son bord le maréchal Foch. Il bénéficie par la suite de l’âge d'or de la navigation qui suit la guerre, ainsi que des restrictions dues à la Prohibition. Les Américains fortunés se tournent en effet vers les paquebots français pour profiter de traversées où l'alcool n'est pas interdit1. Il est également le premier paquebot à offrir un dancing en 1929 et une salle de cinéma, ce qui ajoute à son prestige
En 1927, il aborde un cargo norvégien. Douze membres de l'équipage du cargo norvégien abordé sont tués dans l'accident. L'année suivante, Il est victime d'un grave incendie. |
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À la suite de ce sinistre qui entraîne une importante refonte, le navire est immobilisé pendant six mois. Durant sa carrière, il effectue des traversées entre New York et Le Havre, ainsi que des croisières dans les Caraïbes et en Méditerranée. Durant ses dernières traversées, il est possible que sa coque ait été peinte en blanc. Cependant, aucune photographie du Paris arborant cette couleur n'a été retrouvée2. À la suite de l'entrée en service du Normandie, la Compagnie générale transatlantique envisage d'en faire un navire exclusivement destiné aux croisières.
Cette idée ne sera jamais appliquée. En effet, en 1939, alors qu'on le prépare à transporter des collections pour l'exposition universelle de New York, un incendie éclate dans la boulangerie du navire, lequel est totalement ravagé par les flammes. Le Paris connaît alors le sort que le Normandie subira trois ans plus tard : la quantité d'eau déversée d'un seul bord du navire le fait chavirer le lendemain de l'incendie. Par une certaine ironie du sort, il faut scier les mâts du Paris pour permettre au Normandie de quitter la cale sèche où il était en carénage.
Du fait de la Seconde Guerre mondiale, sa coque n'est pas démolie. Elle sera même à l'origine d'un nouvel accident. À la suite de la rupture de ses amarres, le Liberté, paquebot récemment acquis par la Compagnie générale transatlantique entre en collision avec la coque du Paris et coule. Renfloué en 1947, le Liberté fera finalement une carrière honorable sous pavillon français. Quant à la coque du Paris, elle est démantelée sur place la même année.
L'intérieur du paquebot était très luxueux et décoré dans le style Art nouveau.
Le peintre Albert Besnard décora la salle à manger avec La Gloire de Paris et Georges Leroux réalisa un grand panneau décoratif pour le fumoir : Le Jardin du Luxembourg. Le peintre décorateur Adrien Karbowsky participa également à la décoration de la bibliothèque du navire, sans oublier Lalique. L'architecte décorateur Louis Süe participa à la décoration de ce paquebot |
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Ses installations diverses et luxueuses lui valent le surnom d'« aristocrate de l'Atlantique » auprès des riches Américains. Le navire est pourvu d'une salle de cinéma d'un dancing, d'un café en plein air et d'une longue promenade. Dans les cabines, des sabords carrés remplacent les hublots circulaires, et des téléphones équipent les cabines de première classe. |
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