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Par
Le bon Curé de Maisoncelles qui moriginait si bien les belles dames du château avait fort à faire avec ses paroissiens ordinaires. Les gars du Pont è retours et d’ailleurs aimaient mieux aller, suivant la saison, braconner le dimanche ou plier les noisetiers en compagnie des filles de la contrée que de venir écouter ses sermons. Il avait beau prier, supplier, menacer et tonner du haut de la chaire, il ne parvenait point à ramener le troupeau au bercail.
Désespéré et ne sachant plus à quel saint se vouer, le Curé imagina d’effrayer ses ouailles un jour de fête qu’il y avait un peu plus de monde à l’église que d’habitude. Il fit monter son sacristain dans la charpente et lui enjoignit, quand il allait prêcher de jeter des étoupes enflammées par les trous de la voûte
Le voilà monté en chaire, il agite son bonnet carré plus fiévreusement encore que d’habitude, fait un sombre tableau de l’avenir qui est réservé à ses paroissiens s’ils ne veulent pas se convertir. | | |||||||
« Vous serez tous brûlés au fin fond de l’enfer. Malheureux endurcis ! Oui, vous rôtirez tous ! Pour vous donner un avant-goût de ce qui vous attend, je vais demander à Dieu de vous montrer un échantillon de sa colère.
« Feu du Ciel, consume ce peuple infidèle, » s’écria-t-il de toutes ses forces. » | ||||||||