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Air : Mon système est d’aimer le bon vin
Digue, digue, dig, din, dig, din, don. Ah ! Que j’aime À sonner un baptême ! Aux maris j’en demande pardon. Dig, din, don, din, digue, digue, don.
Les décès m’ont assez fait connaître ; Préludons sur un ton plus heureux. D’un vieillard l’héritier vient de naître. Sonnons fort : c’est un fait scandaleux.
Digue, digue, dig, din, dig, din, don. Ah ! Que j’aime À sonner un baptême ! Aux maris j’en demande pardon. Dig, din, don, din, digue, digue, don.
La maman est gaillarde et jolie : Mais l’époux est triste et catarrheux ; Sur son compte il sait ce qu’on publie. Sonnons fort : il n’est pas généreux.
Digue, digue, dig, din, dig, din, don. Ah ! Que j’aime À sonner un baptême ! Aux maris j’en demande pardon. Dig, din, don, din, digue, digue, don.
De l’enfant quel peut être le père ? N’est-ce pas mon voisin le banquier ? Les cadeaux mènent vite une affaire. Sonnons fort : il est gros marguillier.
Digue, digue, dig, din, dig, din, don. Ah ! Que j’aime À sonner un baptême ! Aux maris j’en demande pardon. Dig, din, don, din, digue, digue, don.
Si j’osais, je dirais que le maire S’est créé ce petit échevin ; Je l’ai vu chiffonner la commère. Sonnons fort : je boirai de son vin.
Digue, digue, dig, din, dig, din, don. Ah ! Que j’aime À sonner un baptême ! Aux maris j’en demande pardon. Dig, din, don, din, digue, digue, don.
Je crois bien que notre grand vicaire Aura mis le doigt au bénitier. Depuis peu ma fille a su lui plaire. Sonnons fort, pour l’honneur du métier. |
Illustration de Marcel Bloch, collection CPA LPM 1900
Digue, digue, dig, din, dig, din, don. Ah ! Que j’aime À sonner un baptême ! Aux maris j’en demande pardon. Dig, din, don, din, digue, digue, don.
Notre gouverneur a, je le pense, Prélevé des droits sur ce terrain ; Dans l’église il vient donner quittance. Sonnons fort : monseigneur est parrain.
Digue, digue, dig, din, dig, din, don. Ah ! Que j’aime À sonner un baptême ! Aux maris j’en demande pardon. Dig, din, don, din, digue, digue, don.
Plus facile à nommer que ton père, Cher enfant, quel bonheur infini ! Je suis sûr de te voir plus d’un frère. Sonnons fort : et que Dieu soit béni !
Digue, digue, dig, din, dig, din, don. Ah ! Que j’aime À sonner un baptême ! Aux maris j’en demande pardon. Dig, din, don, din, digue, digue, don. |
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