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La Marche (en occitan la Marcha correspond aujourd'hui à la partie nord du Limousin, mais ce territoire a formé à certaines époques un territoire administratif distinct, où l'on distinguait la Haute-Marche approximativement le département actuel de la Creuse), et la Basse-Marche (en gros l'arrondissement actuel de Bellac, département de la Haute-Vienne et quelques communes du département de la Vienne et de la Charente). |
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Sorte de "territoire tampon" (d'où son nom) entre les possessions des comtes du Poitou, ducs d'Aquitaine, et celles du roi de France, le comté de la Marche naquit vraisemblablement entre 955 et 958. Placé sous l'autorité de Boson Ier dit le Vieux, fils de Sulpice, seigneur de Charroux (l'antique Carrofum) dans l'actuel département de la Vienne, il réunissait deux territoires jusque là distincts, l'un autour du Dorat (Basse Marche) en Haute-Vienne, l'autre autour de Guéret (Haute Marche) dans la Creuse, pour former une étroite entité étirée sur environ quatre-vingt kilomètres.
Le comté de la Marche était entouré par :
-l'Auvergne et le Bourbonnais à l'est -le Poitou à l'ouest -l'Angoumois au sud-ouest -le Berry au nord -le Limousin au sud.
Guéret, Bellegarde, Bourganeuf et Bellac y ont formé des élections (circonscriptions finan-cière) ; les deux premières sous la généralité de Moulins, les deux dernières sous la généralité de Limoges.
La succession des comtes de la Marche jusqu'au XIVe siècle est souvent difficile à établir avec certitude, faute de documents irréfutables. Le comté de la Marche fut, après quelques apanages, définitivement réuni au royaume de France vers 1531.
La Marche a principalement donné naissance au département de la Creuse et à une partie du département de la Haute-Vienne (Bellac).
Il a aussi donné naissance à un dialecte très particulier, intermédiaire entre le limousin, dialecte occitan, et la langue d'oil, appelé marchois et qui épouse à peu près la province historique
Boson Ier de la Marche
Boson Ier de la Marche dit « le Vieux » fut comte de la Marche et de Périgord. Selon la chronique de Saint-Maixent, il est le fils du comte Sulpice de la Marche et lui succède à sa mort. De par son mariage avec Aina (Emma), fille du comte Bernard d'Angoulême et de Périgord, il devint également comte de Périgord. Il eut cinq fils et partagea ses terres entre les trois aînés |
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Comté de la Marche
Blason de la Marche : d'azur semé de fleurs-de-lys à la bande de gueules chargée de trois lions passants d'argent. Ces armes sont celle de la dynastie des Bourbons, brisées de lions passants.
Origine du blason : les comtes de La Marche de la maison de Lusignan portaient un burelé d'argent et d'azur (Lusignan) brisé de lionceaux de gueules. Les comtes capétiens portaient un semé de France à la bande de gueules, chargée de trois lionceaux d'argent. Les lionceaux viennent des armes des Lusignan de la Marche. |
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Drapeau de la Marche : le drapeau actuel vient des armes du comté étendues sur toute l'étoffe du drapeau. |
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Marche ancien |
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Marche actuel |
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