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ABANDONNER (S')
Ce n'est pas le droit naturel A fille de s'abandonner. (Farces et moralités)
Si ma femme, impatiente de ma langueur, à autrui se abandonne. (RABELAIS)
Lise, qui partout s'abandonne, Ne fait qu'en flatter son mari. (THÉOPHILE) ABATTEUR DE BOIS
Il n'étoit pas grand abatteur de bois, aussi étoit-il toujours cocu. (TALLEMANT DES REAUX)
Les beaux abatteurs de bois sont, comme les rois et les poètes, des rarae aves. (Baron WODEL)
Ce Jacques était un grand abatteur de bois remuant. (Moyen de parvenir)
Il lui présenta cent mille choses que ces abatteurs de femmes savent tout courant et par cœur. (Les Cent Nouvelles nouvelles)
Je me connais en gens ; Vous êtes, je le vois, grand abatteur de quilles. (REGNIER) | ABBAYE DE CLUNIS (L')
Le cul - de clunis, fesse, croupe, - une abbaye qui ne chômera jamais faute de moines.
ABBAYE DE S'OFFRE A TOUS Bordel, dont les victimes cloîtrées s'offrent volontiers à tout venant qui tient à communiquer avec elles sur l'autel de leur dieu des jardins. ABBESSE Grosse dame qui tient un pensionnat de petites dames à qui on n'enseigne que les œuvres d'Ovide et de Gentil-Bernard : autrement dit Maîtresse de bordel, - le bordel étant une sorte de maison conventuelle habitée par d'aimables nonnains vouées toutes au dieu de Lampsaque.
Lorsque tu vas rentrer, ton abbesse en courroux. Te recevra bien mal et te foutra des coups. (Louis PROTAT)
ACADÉMIE D'AMOUR Lieu où on va pour jouer au jeu de Vénus - et de Mercure : en bon français, Bordel. - le mot se trouve dans le Francion de Ch. Sorel et dans les Aventures burlesques de Dassoucy.
Allons-nous à l'Académie, ce soir ? - Non, je ne suis pas en queue. (J. LE VALLOIS)
ACCIDENT Manque d'haleine dans le discours amoureux ; hasard malencontreux qui fait tomber (accidere, ad cadere) le membre viril au moment même où il devrait relever le plus orgueilleusement sa tête chauve
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ACCIDENT FÉMININ
Nul autre que Pinange ne m'avait enfilée ; peu de jours avant de le rendre heureux, j'avais eu mon accident féminin ; il était donc bien avéré que ce qu'il allait se développer dans mes flancs était son paternel ouvrage. (A. DE NERCIAT)
ACHETER UNE CONDUITE
Se ranger après avoir été très dérangée par les michés ; épouser un seul homme après avoir été mariée au genre humain
Les filles qui ont fait des économies en suant le plus possible du con, peuvent seules s'acheter une conduite ; il y a des messieurs qui ne sont pas plus délicats que Vespasien et qui, comme cet empereur, prétendent que l'argent n'a pas d'odeur. (A. FRANÇOIS)
ADMINISTRER UNE DOUCHE
Le dieu des jardins en ce lieu Une heureuse douche administre. (Le Cabinet satyrique)
Je lui administrai une douche qui l'inonda et lui fit crier comme à Panurge : Je naye, je naye, je naye ! (Baron WODEL)
AFFAIRE AVEC QUOI L'HOMME PISSE (L') La pine, un mot que n'osent pas avoir à la bouche les femmes qui ont le plus au cul la chose qu'il représente.
N'en as-tu pas vu quelqu'un qui pissât, et cette affaire avec quoi il pisse ? (MILILOT)
AFFAIRE DE COEUR
Vous êtes en affaire ? me cria-t-il à travers la porte, pendant que j'accolais ma drôlesse et la suppéditais avec énergie. - Oui, répondis-je en précipitant mes coups, je suis en affaire...de cœur (J. LE VALLOIS) | ADROITE EN AMOUR (Être) Se dit d'une femme ou d'une fille qui connaît sur le bout du doigt et de la langue l'art de faire jouir les hommes.
Adroite en amour, Elle y sait plus d'un tour. C'est une aisance ! Une indécence ! L'on croit voir une femme de cour ! (COLLÉ)
AFFAIRE L'acte vénérien, le membre viril de l'homme, ou le con de la femme.
Le grand cordelier ayant achevé son affaire. (Moyen de parvenir)
Pense que peut en cela faire Qui se plaît à l'affaire. (JODELLE)
Macette, on ne voit point en l'amoureuse affaire Femme qui vous surpasse en traits d'agilité. (Cabinet satyrique)
Elle disait qu'il n'y avait si grand plaisir en cette affaire que quand elle était à demi forcée et abattue. (BRANTÔME)
Dites-vous que l'amour parfait Consiste en l'amoureuse affaire. (THÉOPHILE)
Le jeune homme puceau l'appelle son affaire. (PROTAT)
Mon cher ami, j'ai l'habitude De me couvrir, en me baignant, D'un sac qui me cache et me serre les pieds jusques à l'estomac... - Parbleu ! c'est prudent, dit Voltaire. Et votre affaire est dans le sac. (C. FOURNIER)
Que voulez-vous que je vous donne pour me permettre d'arracher un poil de votre affaire ! (D'OUVILLE)
AFFAIRES (Avoir ses) Avoir ses menstrues, qui sont toute une affaire, en effet.
Ce n'est pas le jour des affaires (Eugène VACHETTE) | |||||||||
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AMARRIS
Vieux mot hors d'usage signifiant matrice, employé dans un sens obscène pour désigner la nature de la femme.
t madame qui perd l'attente Du bien que donnent les maris, Soupire de son amarris. (J. GREVIN)
C'est ma maîtresse Qui a mal à son amatrix. (Ancien Théâtre français)
ANANDRYNE
Femme qui n'aime pas les hommes, ou au moins leur préfère les femmes pour se livrer au libertinage et à la fouterie. Sapho était anandryne ; elle avait un long clitoris et s'en servait comme un homme de son vit avec les femmes. Horace appelait Sapho mascula, femme mâle, femme hommesse, comme le dit Mirabeau dans son Erotika Biblion. Les Vestales à Rome, les Gymnopédistes à Sparte, instituées par Lycurgue, étaient anandrynes.
ANCHOIS
La verge d'un petit garçon, et même la queue d'un homme lorsqu'elle a des dimensions trop grêles, - par allusion à la gracilité de ce poisson.
Approche ton anchois, ton mignon... là... bien... tu y es. Le sens-tu frétiller ? (Léon SERMET)
ANDOUILLE
Le membre viril, dont les femmes sont si friandes, - elles qui aiment tant les cochonneries !
De tout le gibier, Fanchon, N'aime rien que le cochon ; Surtout devant une andouille, Qu'aux carmes l'on choisira, Elle s'agenouille, nouille, Elle s'agenouillera. (COLLÉ)
ANDOUILLE DES CARMES (L')
Le membre viril.
APHRODISIAQUES
Remèdes propres à tonifier, à roidir - momentanément - le membre qui a cessé d'être viril, par suite de maladies ou d'excès vénériens.
Les stimulants les plus généralement employés sont les truffes, le musc, le phosphore, le safran et les cantharides.
Puis, ce sont encor des parfums Aphrodisiaques en diable. (Alfred DELVAU) | APOTHICAIRE
Pédéraste, ou sodomite ; homme qui se trompe volontairement de côté quand il est au lit avec une femme et qui l'encule au lieu de la baiser.
Jean, ce frotteur invaincu, Au soir, dans une taverne, Frottait Lise à la moderne, C'est-à-dire par le cul. Elle, qui veut qu'on l'enfile, Selon sa nécessité, Disait d'un cœur irrité Qu'un clystère est inutile A qui crève de santé. (Le Cabinet satyrique)
APÔTRE DE L'ANUS
Pédéraste, ou seulement sodomite, - homme qui se plaît à envoyer son sperme dans le vagin breneux d'un autre homme, de préférence au vagin naturel de la femme
Ah ! dans toute la chrétienté, Il faut que la société Envoie des missionnaires, De saints apôtres de l'anus, Qui, tirant les vits des ornières, Prêchent l'Evangile des culs. (COLLÉ)
APPAS
Les beautés d'une femme qui excitent le désir de l'homme, - mais principalement ses tétons.
Ah ! Marton, malgré tes appas, Non, non, je n'y survivrai pas. (BÉRANGER)
ARAIGNÉE
Faire patte d'araignée. Action de prendre les couilles et le vit de l'homme de manière à chatouiller le tout à la fois en allant de la tête du vit au périnée et au trou du cul, de haut en bas, à droite et à gauche et retour, en y joignant des coups de langue au filet du vit décalotté, le tout jusqu'à la jouissance complète.
ARBALÈTE
Le membre viril, probablement par jeu de mots, parce qu'on bande, - à moins qu'on ne dise bander que parce qu'on appelle la pine une arbalète destinée à blesser la femme au ventre.
Bandez votre arbalète, mon doux ami, et visez-moi dans le noir. (E. DURAND)
ARDILLON
Le membre viril, soit parce qu'il pique, soit parce qu'il brûle.
Au lieu de sentir lever son ardillon, il se sentait plus froid qu'à l'ordinaire. (D'OUVILLE) | |||||||||
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ARGUMENT
Pousser un argument naturel et irrésistible ; c'est-à-dire une déclaration d'amour, sous la forme d'un bon vit - dans un bon con, qui ne trouve rien à redire à cela.
Sans brusquer une fillette, moi j'attends patiemment qu'elle soit bien en goguette pour pousser mon argument. (E.C. PITON)
ARISTOFFE (L')
Maladie honteuse, dans l'argot des filles et de leurs souteneurs. - Le mot viendrait-il de l'italien arista, épine ? ou du grec, ou la maladie des aristos ?
J'en ai eu quatorze depuis celle-là, et de toutes couleurs, car quoi qu'en disent les malins, les aristoffes se suivent et ne se ressemblent pas. (LEMERCIER DE NEUVILLE)
ASPERGE
Le membre viril - dont les femmes sont si friandes, et qu'elle sucent volontiers, avec la sauce blanche qui les accommode ordinairement.
ASPERGÈS
Le membre viril avec lequel, en effet, nous aspergeons de foutre le con des femmes. - On dit mieux : Goupillon.
C'est bien dit ; car, comme j'estime, l'aspergès d'un moine sans doute est si bon, qu'il n'en jette goutte qu'elle ne soit bénie deux fois. (Ancien Théâtre français)
ASSAILLIR UNE FEMME
La baiser ; monter, la queue en main, à l'assaut de son vagin.
Jean, cette nuit, comme m'a dit ma mère, doit m'assaillir. (GAUTIER-GARGUILLE) Après que ce premier assaut fut donné, la belle recouvra la parole. (Ch. SOREL)
Mais Trichet du premier assaut Se contenta. Chétive était la dose au gré d'Alix. (VADÉ)
ASSEOIR SUR LE BOUCHON (S')
S'asseoir sur une pine, de façon à être baisée, soit en grenouille par devant, soit en levrette par derrière.
Viens t'asseoir sur le bouchon, garce, et si tu ne jouis pas, c'est que tu ne le voudras pas. (V. CAILLAUD) | ASTICOT
Le membre viril, qui grouille dans la nature de la femme comme un ver blanc dans la viande.
Tu écorches mon asticot, salope ! (LEMERCIER) ASTIQUER
Faire l'amour, - dans l'argot des filles et des maquereaux, l'astic pour eux étant une épée, et l'épée piquant.
ASTIQUER (S')
Se masturber, soit seul, soit à deux.
Deux gendarmes, un beau dimanche, s'astiquaient le long d'un sentier ; L'un branlait une pine blanche et l'autre un vit de cordelier. (Parnasse satyrique XIXe siècle) ASTIQUER LA BAGUETTE
Branler un homme, - le ventre de la femme servant de tambour à cette baguette-là, que nous savons tous manier aussi bien que les tapins de profession.
Celle-ci, d'un tambour astiquait la baguette. (Louis PROTAT) ATELIER
La nature de la femme,- où se fabrique l'Humanité. Quand on entre à l'atelier, il faut avoir son outil en bon état afin de besogner convenablement, et toi, tu ne bandes seulement pas ! (A. MANVOY)
Quoi, c'est là tout le stratagème ? Dit un valet, voyant le drôle à l'atelier. (PIRON)
ATTRAPER QUELQUE CHOSE
Gagner la chaude-pisse ou la vérole dans un coït malsain, avec une coureuse ou avec une honnête femme.
Que ces drôlesses-là sont souvent de bons greniers à chaudes-pisses ! ce qu'on appelle de véritables attrape-michés. (Comte de CAYLUS)
Si j'attrape quéque chose, au moins j'l'aurai pas volé. (LEMERCIER DE NEUVILLE)
AUMÔNE AMOUREUSE
L'acte vénérien, - la femme étant censée donner et l'homme recevoir, quoique, en réalité, l'un donne autant que l'autre. Belle dame, faites-moi l'aumône amoureuse, je vous en supplie, je bande trop ! - J'en suis fâchée, mon cher, mais j'ai mes pauvres. (SEIGNEURGENS) | |||||||||
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AUTEL
La nature de la femme, où nous venons, prêtres fervents, officier chaque jour, culotte bas et pine en main.
Et dévotement sur l'autel, je pose mes lèvres tremblantes : De ma langue, en flammes ardentes, s'élancent... (A. FRANÇOIS)
Et dévotement sur l'autel, je pose mes lèvres tremblantes : De ma langue, en flammes ardentes, s'élancent... (A. FRANÇOIS)
Si tous les autels de Vénus étaient aussi dégoûtants. (Les Maris à la mode)
AUTEL DE PLUME (L')
Le lit, sur lequel l'homme et la femme officient avec une ferveur dont le Dieu - de Lampsaque - doit être content.
Avez-vous pu l'en croire à son serment ? Ceux que l'on fait sur un autel de plume sont aussitôt emportés par le vent. (COLLÉ)
AUVERGNATE
Qui appartient au troisième sexe - puisqu'elle n'est pas homme et ne veut pas être femme.
Consommateurs des deux sexes, hommes et femmes, pas d'Auvergnats, tout au plus quelques Auvergnates très élégantes, fleurs du mal qui se respirent entre elles. (Alfred DELVAU)
AVALER LA PILULE
Avaler le sperme qui s'échappe du membre de l'homme que l'on suce. | AVALER LE POISSON SANS SAUCE
Etre baisée par un homme qui ne décharge point, ou que l'on empêche de décharger.
Ah ! combien l'apparence est fausse ! au chaponneau point de cresson, et mon amphitryon sans sauce, me fit avaler le poisson. (MARCILLAC)
AVALER LES ENFANTS DES AUTRES
Gamahucher une femme qui vient d'être baisée par un autre homme et qui n'a pas eu le temps de se laver.
Au lavabo, tout de suite ! je ne tiens pas à avaler les enfants des autres. (J. Le VALLOIS)
AVANCES
Privautés que laisse prendre à un homme, et que parfois même prend, avec lui, la femme à qui le cul démange.
J'ai un caprice, il ne sait le deviner ; je le lui explique aux trois quarts ; il ne comprend rien, et mon butor me quitte après mes avances humiliantes. (A. DE NERCIAT) AVANTAGES
Gorge plantureuse, poitrine à la mode de Caen.
C'est trop petit ici : la société y sera comme les avantages de madame dans son corset. (Auguste VILLEMOT)
AVANT-SCÈNE
La gorge des femmes, parce qu'elle avance plus que le reste du corps en dehors de la perpendiculaire, et que c'est la première chose que l'on remarque.
Ce ne sont pas les avant-scène qui lui manquent, mâtin ! (BARTERT) | |||||||||
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AGACER LE SOUS-PRÉFET
Se masturber. - L'expression est tout à fait moderne, et fréquemment employée, quoique d'une étymologie difficile.
AGENT
Celui qui agit : le doigt, le vit ou le fouteur. Ce mot s'emploie aussi pour les sodomites ; le nom d'agent appartient à celui qui encule par opposition au mot patient, donné à celui qui se fait enculer.
Mais en un mot, si Monrose, agent de plein gré, ne devint pas patient avec autant de résignation que le père, c'est que... (Félicia)
AGIR
Faire l'acte vénérien, - celui qui exige la plus grande dépense d'activité : Res, non verba !
Les poètes chantent la femme, les goujats la baisent ; les uns agissent pendant que les autres pensent : les goujats sont plus heureux que les poètes. (Baron WODEL)
AGNÈS
Jeune fille embarrassée de son pucelage ; fausse ingénue qui affecte de croire que les enfants se font par l'oreille, bien que son petit cousin lui ait appris par quel autre endroit ils s'improvisent.
Je n'aime pas ces Agnès-là, je leur préfère des garces franchement déclarées. (LIREUX)
AGRÉMENTS NATURELS
Le membre viril.
Il arrive de province ce matin, et la fatigue du voyage fait un peu de tort à ses agréments naturels. (Les Aphrodites)
AIDE-MARI
Amant, - qui aide en effet l'époux dans sa besogne conjugale, mais à son insu, bien entendu.
Il est assez égal que les enfants qu'elle pourra donner à son époux soient de lui ou du plus fécond des aide-mari qu'elle favorise. (A. DE NERCIAT)
AIGRETTE CONJUGALE
Au figuré : ornement de tête de MM. les cocus ; les cornes que leur font porter mesdames leurs épouses.
X... a couché avec madame Z... ! Encore un fleuron à ajouter à l'aigrette conjugale de son mari. (Diable au corps) | AIGUILLE
Le membre viril, avec lequel on pique les femmes, - qui en enflent pendant neuf mois.
Mariette est femme très honnête, Et si ce n'est un jour de fête, Elle a toujours l'aiguille en main. (THÉOPHILE)
Un vieil homme est comme une vieille horloge, plus elle va avant, plus l'aiguille se raccourcit. (TABARIN)
ALCIBIADISER
Agir en pédéraste passif, se laisser enculer - comme Alcibiade par Socrate
ALLER A CYTHÈRE
Ce que les délicats appellent Ad summam voluptatem pervenire, et les voyous, Aller au bonheur, - le seul voyage que l'on ne puisse faire seul, et que l'on fait toujours à cheval sur une belle jument.
J'aime, dit Ros', quand on m'mène à Cythère, Qu'on se promèn' pendant plusieurs instants ; Dès qu'on r'ssort, ça n'm'amuse guère. (DIDA)
ALLER A DAME
Baiser ; coucher avec une femme. - Cette expression, empruntée au jeu de dames, a été inventée par un pion de l'institution Sainte-Barbe.
AMANT
Nom que l'on donne, non pas à l'homme qui aime une femme, mais à celui qui la fout.
Un vieux monsieur millionnaire, Remplaçant le prince Charmant Rêvé par toute pensionnaire, De manette eût été l'amant. (Alfred DELVAU)
AMANT DE COEUR
Greluchon, maquereau, homme qui, s'il ne se fait pas entretenir par une femme galante, consent cependant à la baiser quand il sait parfaitement qu'elle est baisée par d'autres que lui : c'est pour ainsi dire, un domestique qui monte le cheval de son maître.
- Il y a cette différence entre l'amant simple et l'amant dit de cœur que le premier est un fouteur qui souvent se ruine pour sa maîtresse, et que le second est un fouteur pour lequel sa maîtresse se ruine quelquefois
- quand il la fout bien. Aussi devrait-on appeler ce dernier l'amant de cul, le cœur n'ayant absolument rien à voir là-dedans. | |||||||||
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