La fourche écologique

 

Créé par Jean Grelin, cet outil appelé “grelinette” a largement inspiré de nombreux fabricants qui le nomment fourche écologique, biogrif, biofourche…

 

Doté de deux manches, il permet d’ameublir la terre tout en préservant l’ordre des couches et les vers de terre. Il est plus efficace en terre pas trop lourde et compacte, déjà assez bien structurée. L’outil convient particulièrement bien pour ameublir la terre sommairement avant un semis d’engrais vert.

     
 

Serpette

 

Une serpette est un couteau de jardinage, ressemblant à un canif dont la lame est recourbée.

 

     

Elle est utilisée pour la découpe de petites branches, la cueillette de fleurs ou de fruits, et pour certaines opérations de greffe de plantes.

     

 

 

 

Le croc

 

On l’utilise pour affiner le travail d’ameublissement réalisé avec la grelinette ou la fourche à bêcher, par un mouvement de va-et-vient d’avant vers l’arrière.

 

Les dents retournées vers le haut, il s’utilise aussi pour casser les mottes. Il sert aussi pour l’ameublissement superficiel en sol léger ou grumeleux et souple. Le croc est levé et s’enfonce dans la terre en retombant de son propre poids. On tire alors le manche vers l’arrière pour éclater la terre, en progressant en avançant. Le croc s’utilise aussi pour étaler le compost et l’incorporer superficiellement au sol.

     

Influence de la lune

 

Le Chasseur Français Octobre 1952

P. DE BERNADE.

 

— Nous savons tous que, parmi les croyances qui existent encore chez nos paysans, la plus profondément ancrée est celle de l'influence de la lune sur les pluies, la végétation, et même sur le sacrifice du porc.

 

Nous ne pensons pas que des études vraiment scientifiques aient été faites pour mettre fin à cette éternelle controverse. Cependant, nous avons sous les yeux une note de M. H. Mineur, astronome à Paris, ayant pour but la recherche d'une influence possible de la lune sur les précipitations atmosphériques (Comptes rendus de l'Académie des sciences, 3 décembre 1951).

Cet astronome a utilisé pour cela les hauteurs de pluie journalières observées dans quatre stations : Clermont-Ferrand, parc Saint-Maur, Nantes, Alger, pendant environ soixante-quinze ans.

 

Il semble résulter de cette étude quelques résultats certains : Clermont-Ferrand ne révèle pas d'influences lunaires sur la pluie. Au parc Saint-Maur et à Nantes, les hauteurs de pluie sont maxima le troisième jour de la lune et le dix-huitième jour.

 

À Alger, au contraire, les hauteurs de pluie sont minima vers le quatrième et vingt-quatrième jour de la lune, et maxima vers le quinzième et le vingt-neuvième jour.

 

Les probabilités des jours secs sont moins nettes dans l'ensemble.

 

M. H. Mineur a également, dans le même but, fait des recherches sur l'effet de la marée sans avoir de résultats probants.

 

Nous serions heureux de trouver dans ces colonnes un résumé d'études scientifiques de l'influence de la lune sur la végétation faite par des ingénieurs agricoles, agronomes, ou tout autre savant ayant étudié la question, de façon à ruiner définitivement cette croyance si tenace parmi les gens de la terre.

 

Nous pouvons ajouter également que la « lune rousse », de si fâcheuse augure, est un phénomène naturel où la lune n'est absolument pour rien.