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L'Angoumois est une ancienne province française, située entre Limousin à l'est, Périgord au sud, Saintonge à l'ouest, et Poitou au nord. | ||||||||||
Il correspondà la partie centrale de l'actuel département de la Charente. Il comportait également quelques paroisses de l'actuel département des Deux-Sèvres (Pioussay, Hanc et Bouin, issues du marquisat de Ruffec).
Histoire Wikipedia
Cette province s'est établie sur le territoire des Agésinates, peuple gaulois faisant partie de l'Aquitaine seconde qui avait Iculisma pour capitale, l'actuelle Angoulême. Elle comprenait les pays suivants : Ruffécois, Horte et Tardoire et une partie du Confolentais, et faisait partie, avec le Cognaçais, des possessions de la maison des Valois-Angoulême lorsqu'ils accédèrent au trône de France.
Ses frontières sont irrégulières, comme la plupart des autres provinces, selon que l'on considère ses différentes administrations :
Le diocèse d'Angoulême, érigé dès le IIIe siècle, limité par ceux de Limoges, de Périgueux, de Saintes et de Poitiers.
Il s'étend sur quelques paroisses et hameaux de ces derniers. Il ne semble pas avoir été remanié, depuis son premier établissement, jusqu'à la fin du XVIII siècle.
Son gouvernement militaire : après avoir fait partie du gouvernement d'Orléans, il est joint à la Saintonge pour ne faire qu'un seul et même gouvernement, comprenant un seul gouverneur, un lieutenant général de province, et un lieutenant du Roi. Son rôle est de faire observer la discipline militaire et faire exécuter les ordres du Roi.
Son gouvernement civil, communément appelé province, qui s'étend sur tout le territoire sujet à la coutume du pays; il s'agit de la sénéchaussée, inventée au regard des coutumes observées dans un même territoire. La coutume du pays a été rédigée par autorité royale, sur l'invitation de Louis XII, et publiée le 10 octobre 1514, sous 10 titres contenant 121 articles.
Son administration des finances : elle comprend 2 élections, celle d'Angoulême, qui dépend de la généralité de Limoges, et celle de Cognac, qui dépend de la généralité de La Rochelle. L'une et l'autre s'étendent même sur des paroisses ou des hameaux qui ne sont pas de cette sénéchaussée.
Blason de l’Angoumois
Ce sont les armes de la première dynastie comtale qui régna sur l'Angoumois et dont l'assise était le château d'Angoulême. Il s'agit de la famille des Taillefer, dont le premier représentant, Vulgrin, ou Wulgrin, voire Bougrin (selon les auteurs), est dit parent de Charles Le Chauve, roi de France. Il fut envoyé dans cette province, en 868, pour s'opposer aux envahisseurs Normands.
C'est son petit-fils, Guillaume, qui donnera le nom de Taillefer à la dynastie, car il aurait tué un chef normand d'un coup de sabre qui, malgré l'armure, le fendit de haut en bas !.
C'est en souvenir de cette glorieuse bataille que ces armes (et leur nom) ont été attribuées par la suite aux Taillefer. En effet, on peut parler d'allusion au nom (ce ne sont pas des armes parlantes), car il s'agit de taillés et de tranchés (et non un losangé), répétés plusieurs fois pour rappeler la violence du combat, le tout au couleur des Plantagenêts, pour légitimer leur filiation.
Blason de l’Angoumois | | |||||||||
«Carte de L'Angoumois» par Oie blanche | ||||||||||
Gouvernemens généraux du Poitou, du pays d'Aunis, et de Saintonge-Angoumois, Robert de Vaugondy, 1753 | ||||||||||
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