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13. JUSQUIAME NOIRE (Hyoscyamus niger). – Cette solanée est vénéneuse dans toutes ses parties : la cuisson, pas plus que la dessiccation ne lui enlèvent ses propriétés malfaisantes. Elle a causé divers empoisonnements par ses racines qui ont été prises pour celles de la chicorée sauvage, du panais, du persil, etc., et par ses jeunes pousses introduites accidentellement dans l’alimentation et par ses graines mangées par des enfants.
Chez l’homme, l’ingestion d’une vingtaine de graines rend très malade, mais n’amène pas la mort. |
PLANCHE III 13 Jusquiane
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Les diverses phases de l’intoxication par la Jusquiame sont les mêmes que celles que la Belladone (voir n° 3), avec cette différence qu’il y a une salivation abondante au lieu d’une sécheresse de la bouche. En outre, les malades sont sujets à une hallucination des plus singulières : ils s’imaginent flotter dans l’air au-dessus du sol.
– Plante annuelle de 40 à 80 centimètres, rameuse et poilue. Feuilles oblongues, profondément découpées. Fleurs blanc jaunâtre parcourues par un réseau noir violacé. Calice renflé, persistant. Corolle en entonnoir. Cinq étamines. Capsule à deux loges s’ouvrant par un couvercle et ressemblant ainsi à une petite marmite. Racine assez grosse. Toutes les parties de la Jusquiame sont poilues et visqueuses. Odeur désagréable. Saveur nauséeuse. Croît dans les décombres, autour des habitations. | ||||||||
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