MILITAIRE DE JADIS
   
  HALLEBARDIER
 
 
     
 

Hallebardier

Fantassin, dont l'arme principale est la hallebarde.

 

Le corps militaire

 

À la fin du Moyen Âge, la rapine est de mise sur les terrains d'opérations, la soldatesque étant sous-rémunérée. Des corps militairement structurés, dont des hallebardiers, se désolidarisent vers la fin du XVIe siècle des pouvoirs féodaux et optent en fin de cause pour le mercenariat, afin de conserver leur honneur et ne pas piller.

 

Les hallebardiers sont reconnus pour leur bravoure sur le terrain. Fantassins, leur arme leur permet de :

   S'opposer à la cavalerie, en désarçonnant les cavaliers

   Combattre l'infanterie

 

Ceci leur est possible grâce à leur arme, la hallebarde, qui permet par sa taille l'estoc et la taille.

 

Apparue en Suisse au XIVe siècle, elle se répand progressivement dans les armées d'Europe au siècle suivant. Les hallebardiers se comptent parmi les Suisses et les Espagnols, principalement en Flandres

 
 
         
 

Les hallebardiers en France

 

Au printemps de 1480, Louis XI réunit en Picardie 10 000 aventuriers et 2 500 pionniers, destinés à remplacer la milice des francs-archers et à être entretenus d'une manière permanente.

 

Ce sont les bandes françaises, une nouvelle infanterie commandée Philippe de Crevecoeur, sire d'Esquerdes, copiées sur le modèle des bandes suisses, composées de hallebardiers et de piquiers.

 

Au XVIIe siècle, Mons fut assiégée par les troupes françaises de Louis XIV.

 

C'est à cette époque que des régiments de Suisses se mirent au service de la France sous les noms de « Régiments Suisses au service de la France », « Cent-Suisses » et « les Gardes Suisses ». Dans les faits, il s'agissait de hallebardiers

 

Ces troupes étaient chargées de la protection du roi, de la garde de ses palais et étaient dépositaires des sceaux du roi et gardiennes des joyaux de la Couronne de France. Leur devise, inscrite sur leur drapeau, était « ea est fiducia gentis », « telle est la fidélité de ceux de cette nation ». Une fois « en ville », le roi avait pour habitude de mettre une partie de ses gardes au service de la ville (afin d'éviter les vols dans les églises, etc.).

 

Le hallebardier était réputé extrêmement dévoué, au caractère entier.