UNE PHOTO, UN BOUT D'HISTOIRE

 

 Dunes de Biville

 Vestiges du Jour / la réserve naturelle de Vauville

 

Le village du Thot

 

Il est des endroits, des jours, où, au bord de la mer, il fait bon jeter un coup d’oeil vers la terre.

 

Dans le Massif Dunaire de Biville, à la tombée du jour, en automne, des mares de soleil éclaboussent le milgreu, et le village du Thot s’allonge sous les cascades de bruyères et de fougères rousses qui dévalent les collines.

 

Derrière les Dunes de Biville se cache un marais littoral isolé de la mer par un étroit cordon dunaire, la réserve naturelle de Vauville.

 

Le Groupe Ornithologique Normand le décrit ainsi:

 

Ses habitats variés accueillent une flore et une faune exceptionnelles. Dunes fixée et mobile (25 ha), mare (4 ha), roselière (13,5 ha), saulaies humides (2,7 ha) et dépressions dunaires (3,3 ha) sont les habitats les plus caractéristiques.

 

Avec plus de 352 espèces de plantes supérieures, dont 13 protégées au niveau national et régional, 161 de champignons, 64 de mousses et 12 de fougères, la flore est un des intérêts majeurs de la réserve. La véronique en épi ou l’asperge prostrée sur les dunes, la grande douve dans les roseaux ou le potamot de Ziz dans la mare sont les espèces les plus remarquables.Toutes les espèces d’amphibiens de Normandie sont présentes sur la réserve, dont les rares tritons crêtés et marbrés, le crapaud calamite, le pélodyte ponctué et la rainette arboricole.

 

816 espèces d’invertébrés et 24 de mammifères complètent cette importante diversité. Plus de 150 espèces d’oiseaux ont été observés. Les oiseaux inféodés à la mare et à la roselière qui l’entoure sont les plus nombreux.

 

En hiver, ce sont les sarcelles d’hiver, les bécassines des marais, les canards colverts et les foulques qui dominent. Mais certaines espèces plus rares y sont fréquemment observées comme le butor étoilé ou la mésange à moustaches.

 

En été, les rousserolles effarvattes, bouscarles de Cetti, cisticoles des joncs, traquets pâtres, fauvettes grisettes, grands gravelots et pipits farlouse nichent dans les roseaux, sur les dunes ou en haut de plage.

 

Cet article est tiré du site

cotes Normande

de Claude Corbin