|
||||||||||
|
||||||||||
Air : Eh ! gai, gai, gai, mon officier
Eh ! gai, gai, gai, de profundis ! Ma femme A rendu l’âme. Eh ! gai, gai, gai, de profundis ! Qu’elle aille en paradis.
À cette âme si chère Le paradis convient ; Car, suivant ma grand’mère, De l’enfer on revient.
Eh ! gai, gai, gai, de profundis ! Ma femme A rendu l’âme. Eh ! gai, gai, gai, de profundis ! Qu’elle aille en paradis.
Hélas ! le ciel lui-même Avait tissu nos nœuds ; Mon bonheur fut extrême… Pendant un jour ou deux.
Eh ! gai, gai, gai, de profundis ! Ma femme A rendu l’âme. Eh ! gai, gai, gai, de profundis ! Qu’elle aille en paradis.
Quoiqu’il fût impossible D’avoir l’air plus malin, Elle était trop sensible… Si j’en crois mon voisin.
Eh ! gai, gai, gai, de profundis ! Ma femme A rendu l’âme. Eh ! gai, gai, gai, de profundis ! Qu’elle aille en paradis.
Non, jamais tourterelle N’aima plus tendrement ; Comme elle était fidèle… À son dernier amant !
Eh ! gai, gai, gai, de profundis ! |
Illustration de Marcel Bloch, collection CPA LPM 1900
Ma femme A rendu l’âme. Eh ! gai, gai, gai, de profundis ! Qu’elle aille en paradis.
Dieu ! faut-il lui survivre ? Me faut-il la pleurer ? Non, non ; je veux la suivre… Pour la voir enterrer.
Eh ! gai, gai, gai, de profundis ! Ma femme A rendu l’âme. Eh ! gai, gai, gai, de profundis ! Qu’elle aille en paradis. |
|||||||||