AUDERVILLE -1

 

 
     
     
 

     
     
     
 
 
     
     
     
 
 
     
     
     
 
 
     
     
     
 
 
     
     
     
 
 
     
     
     
 
 
     
     
     
 
 
     
     
     
 
 
     
     
   
 
 
 
     
 

 

 

 
     
   

 Les cahiers du petit manchot 2011               N° 15 du samedi 20 aôut

 

     
 

  PHARES & FEUX DE LA MANCHE 3

  D' AUDERVILLE A GRANVILLE

 
 

 

Un langage pour les marins

 

Les phares signalent des récifs ou des zones dangereuses de la côte. Mais les phares ne se contentent pas d'éclairer l'abord des côtes. Ils permettent également aux marins de se repérer. Chaque phare possède ses propres caractéristiques, sa façon bien à lui d'éclairer l'horizon. Certains phares émettent des feux à secteurs, c'est à dire des faisceaux lumineux de couleurs différentes : rouge ou verte pour signaler les zones dangereuses, blanche pour indiquer la route à suivre.

 

 

 
   AUDERVILLE  
     
   Phare du cap de la Hague  
 

 

CAP DE LA HAGUE

 

Phare du cap de la Hague, sur le rocher dit le "Gros -du-Raz


Premier novembre 1837

Feu fixe blanc de premier ordre au sommet d'une tour cylindrique en pierres de taille de 47m de hauteur. Travaux commencés en 1829 sous l'égide de l'ingénieur en chef Morice de la Rue


25 avril 1890

Feu provisoire


31 août 1890

Feu à éclat toutes les 10 secondes


3 septembre 1905

Puissance renforcée et un éclat toutes les 5 secondes, les trois derniers gardiens, Robert Chilard, Lionel Jeanne et Hubert Dejarcy descendent

 

 

 
   Histoire d'une construction  
 

 

 

Le phare de la Hague, situé face au port de Goury (Auderville), est inscrit aux monu-ments historiques. Pour le maire d’Auderville, Alain Dixneuf, c’est un motif de fierté. Le phare est bien sûr un symbole identitaire fort tout comme les paysages de la Hague. Par arrêté du 11 mai 2009, le préfet de Basse-Normandie a considéré que le phare présentait « un intérêt d’art et d’histoire en raison de la qualité de sa composition architecturale néo-classique ». Cette reconnaissance nationale est l’occasion de revenir sur la construction de ce phare, construction qui ne fut pas une partie de plaisir (entre 1834 et 1837).

 

Le projet de construction d’un phare au cap de la Hague

 

Dans un rapport, l’ingénieur des Ponts et Chaussées de l’agglomération du nord du département de la Manche, Morice de La Rue, revient sur la construction du phare qui devait signaler aux navigateurs les dangers du fameux Raz Blanchard après de nombreux naufrages. Selon l’ingénieur, le Raz Blanchard est l’un des plus mauvais coins de France. Quand le vent souffle, par grande marée, la vitesse des courants peut atteindre 12 nœuds, c’est-à-dire 23 kilomètres à l’heure. La zone porte bien son nom : le canal de la Déroute.

 

Il est prévu d’installer le phare de 46 m sur le Gros du Raz, rocher séparé du littoral par un canal d’environ 800 m de largeur. Comme l’indique le rapport de l’ingénieur, il existe de grandes difficultés à vaincre la construction du phare sur le Gros du Raz. Pour se rendre à ce rocher qu’envelopperont des courants d’une violence extrême, la côte voisine ne présente qu’un seul point de départ un peu abrité, le havre de Goury


 

On comprendra sans peine que pour naviguer dans des courants dont l’impulsion ressemble à la chasse d’une écluse, il ne faut ni employer de lourds navires, ni compter sur la force si inconstante du vent. L’apport de matériaux ne pourra se faire qu’à l’aide de barques plates et légères, plates pour moins de prises aux courants, légères pour être manœuvrées à la rame. A cela s’ajoute au départ de Goury des installations coûteuses et la fourniture du granit en provenance de Flamanville.

 

L’ingénieur des Ponts et Chaussées précise dans son rapport comment il réussit à vain-cre les difficultés d’implantation et de cons-truction du phare. Lors de l’établisse-ment des ouvriers sur le chantier, ces derniers refusèrent de s’y installer tant les habitants du pays leur avaient répété que le Gros du Raz serait leur tombeau, et qu’aucune cons-truction ne résisteraient aux déferlements.

 

Il fallut donc recourir à un autre expédient pour inspirer aux travailleurs plus de sécurité. Ainsi, une estacade constituée de pieux et dont le plan supérieur ne dépassait que de 0,50 m le niveau des hautes mers de vive eau d’équinoxe, a résisté aux plus violentes attaques, non sans démolition.

 

Parfois même, les déferlements ont couvert la grue toute entière et dépassé son sommet.

 

La construction du phare (1834 - 1837)

 

Le rocher du Gros du Raz, à 1 m environ au-dessus des hautes mers d’équinoxe, présen-tait une surface circulaire de 10 m de rayon.

 

Le phare proprement dit n’avait pas besoin d’une assiette aussi large ; cependant, il est apparu nécessaire pour l’ingénieur Morice de La Rue d’utiliser toute l’étendue disponible en établissant une plate-forme autour du soubassement de la colonne. Pendant la construction, un réduit insubmersible, où l’on pût déposer les ustensiles et les matériaux flottants, était indispensable, et la plate-forme a rempli cette fonction ; en outre, elle présente le double avantage de former une véritable défense contre le choc des lames, et d’offrir aux gardiens un espace moins rétréci que leurs chambrettes, espace où ils pourront au moins marcher et jouir de l’impression de l’air libre et du soleil.

 

L’ingénieur a aussi pensé aux conditions des agents affectés au service des phares. Dans cette optique, il a placé l’escalier dans une cage particulière qui communique avec les différents logements sans les faire dépendre les uns des autres. Cette disposition est convenable car elle rend les chambres plus commodes, et les voûtes de séparation des différents étages sont aussi solides que si elles étaient entières. Chaque pièce contient l’encadrement nécessaire pour admettre un lit, est munie d’une cheminée et reçoit le jour par deux fenêtres. Le massif qui supporte la plate-forme, au milieu de laquelle s’élève le phare proprement dit, est enveloppé par un gros mur dont le revêtement extérieur se compose de pierres de taille de granit ; et qui est formé dans le reste de son épaisseur par de la maçonnerie de moellons. L’intervalle compris entre ce mur et le soubassement de la colonne a été rempli avec des pierres sèches soigneusement arrimées.

 

Le phare proprement dit est entièrement formé de blocs équarris dont les parements extérieurs sont finement taillés et les faces intérieures simplement piquées à la grosse pointe. Les marches de l’escalier hélicoïdal (200 marches) qui règne du bas jusqu’à la chambre de service du phare sont engagées dans le mur de la cage. Toutes les voûtes de séparation des différents étages (10 au total), n’ont été construites qu’après l’achèvement complet de la colonne, le montage des matériaux ayant été opéré par l’intérieur.

 

Pour finir cette description, l’ingénieur rappelle que pendant les trois ans qu’ont duré les travaux, il s’est dévoué sans partage. La récompense de ses efforts a porté ses fruits car la construction du phare du cap de la Hague n’a pas coûté la vie d’un seul ouvrier. Morice de La Rue s’est estimé d’autant plus heureux de ce résultat, que les habitant de la côte ne cessaient de répéter, avant l’exécution des travaux, que le phare du Gros du Raz ne s’achèverait jamais, et qu’après avoir perdu bien des hommes, on renoncerait à cette entreprise.

 

Le phare a été allumé pour la première fois le 1er novembre 1837. Ses derniers gardiens en sont descendus définitivement en mai 1990, deux ans après son automatisation.

 

Le phare de Goury, Collection CPA LPM 1900

 

 
   DIELETTE  
 

 

 
   Feu postérieur d'alignement  
 

 

A 135° et 154 mètres en arrière du précédent, au fond du port sur une potence en bois de 6m de hauteur


Premier février 1858

Feu directionnel rouge

 

Avril 1876

Le feu est déplacé dans la maison des gardiens à 466m en arrière à flanc de colline surplombant le port.


 Maison des gardiens à 466m en arrière à flanc de colline surplombant le port.

 

Tourelle antérieure

 

 
 

 Feu antérieur d'alignement, sur le musoir de la jetée

 
 

 

Premier février 1858

Feu fixe blanc sur un candélabre en fonte (type)

 

Premier avril 1876

Feu fixe à secteur blanc et rouge sur une tourelle en tôle de 8m de hauteur


15 novembre 1896

Feu déplacé sur une cabane en tôle, montant en fer de 6,60 m de hauteur. Enlevée dans la nuit du 24 au 25 décembre 1896.

 

Le 3 mars 1897

Le feu provisoire est enlevé par la mer


10 novembre 1897

Feu définitif sur tourelle cylindrique en maçonnerie de 8,80m de hauteur

 

1906

Feu automatique, feu à occultation toutes les 4 secondes, secteurs blanc, rouge et vert.

 

Le phare de dielette en 1960, CPA colection lpm

 

Photo 2010
 

CPA 1910

  

 
 

 CARTERET 

 
     
   Phare de Carteret  
 

  

Le phare de Carteret se trouve à l'ouest de la presqu'île du Cotentin, sur la falaise du cap de Carteret.

Il a été mis en service en 1830 et s'élève à 84 mètres au dessus du niveau de la mer.

Son automatisation date de 1976. Son feu est à éclats blancs 15s. Sa portée est de 27 miles.

Son éclairage est produit par une lampe aux halogènes de 660 W.

Le phare est gardienné, mais ne se visite pas.

Il possède un signal sonore installé dans la falaise, et commandé par l'intermédiaire d'un détecteur de brume.

 

Coordonnées géographiques
49º 22' 27" N
01º 48' 26" W

 

Premier juillet 1839

Feu de deuxième ordre à éclats longs blancs toutes les 30 secondes sur une tour carrée et corps de logis de 15 mètres de hauteur,


1870

Sur les côtes du phare sont construites deux maisons d'habittion pour les gardiens

 

10 novembre 1906

Feu 2 éclats toutes les 10 secondes

Sérieusement endommagé par les troupes allemandes en 1944, le phare est restauré après guerre selon les mêmes plans et rallumé : éclats blancs (2+1) toutes les 15 secondes.

 

 


 
 

 Feu de Carteret sur l'extrémité de la jetée Ouest

 
 

 
18 décembre 1892

Feu fixe rouge sur un mât accolé à une cabane en bois.

Le mât est remplacé par une colonne en fonte en juin 1921 provenant des rives de Seine (feu de Ronceray).


1936

Feu alimenté au propane, feu rouge à occultation toutes les 4 secondes sur un pylone métallique de 5m de hauteur 


 
   PORTBAIL 
 
 
 
 

 Feu antérieur d'alignement

 
 

 

 Feu antérieur d'alignement, sur la pointe de la dune de la Caillourie devant le chenal  


15 avril 1859

Feu fixe blanc sur une potence en bois de 7,50m de hauteur


15 janvier1881

Feu fixe blanc sur une potence en fer avec une cabane en bois et maison d'habitation


1934

Electrification du feu


18 août 1973

Feu fixe rouge sur un pylone métallique blanc de 8m de hauteur, le feu est éteint en juillet 1965 car il ne donne plus l'alignement d'accès au port, rallumé, feu rouge à occultation toutes les 4 secondes.
 

 
   Feu postérieur d'alignement  
 

 

Feu postérieur d'alignement à 042° et 870 mètres en arrière du précédent


15 avril 1859

Feu fixe rouge sur le clocher de l'église de Port-Bail, toujours en activité

 

Eglise de Portbail

 

 
   GOUVILLE SUR MER  
     
   Le phare du Sénéquet  
 

  

Le phare du Sénéquet érigé en 1857. se trouve sur le rocher du même nom à 5 km au large de Gouville-sur-Mer. C'est une construction en pierres apparentes peinte en blanc, avec soubassement et lanterne en noir.


20 février 1861

Feu fixe rouge la tourelle exhaussée et renforcéee en pierres de taille de18,50m de hauteur,


5 août 1897

Feu rouge 3 occultations toutes les 18 secondes, secteurs rouge et blanc,


6 juin 1905

Incandescence par le pétrole,


Premier novembre 1938

Feu 3 occultations toutes les 12 secondes et automatisation, feu alimenté par le propane dans un réservoir de 800 litres,


28 avril 1942

Optique détruite

 

Phare du Senequet

 

 
 

 REGNEVILLE SUR MER

 
 
 
   Feu de Régneville, sur la pointe d'Agon
 
 

 

Premier février 1856

Feu fixe blanc sur une tourelle carrée en maçonnerie et corps de logis de 7m de hauteur,


1936

Substitution d'une lampe à mèches Aladdin à l'ancienne lampe

 

1939

Etude de la substitution du gaz propane à la lampe à mèche afin d'automatiser le phare mais les travaux ne sont pas exécuté à cause de la guerre,


24 avril 1942

Optique détruite, la tour est exhaussée de 12m après la guerre, feu 2 occultations toutes les 6 secondes, secteurs blan

c et rouge.

 

1856

 

1942


2010

 

 
 

 GRANVILLE

 
     
    Phare du Roc  
 

 

Premier novembre 1828 ;

Feu fixe blanc sur une tour cylindrique de 13m de hauteur construite par Vidal entrepreneur au Mont-Saint-Michel,


1882

Remplacement de la lanterne


8 janvier 1893

Feu 4 éclats blancs toutes les 15 secondes,


29 juillet 1903

Incandescence par le pétrole


15 avril 1894

Un signal sonore mû à la main fonctionne sur la pointe du Roc pendant les temps de brûme toutes les minutes un son de 5 secondes. Remplacé par une trompette de brume à air comprimé.

 

1924

Electrification du feu

 

Mai 1942

Peint avec badigeon de camouflage.

 
     

Phare de Granville ou phare du Roc.

 

La construction de la petite tour du Roc de Granville, érigée pour recevoir un feu fixe de troisième ordre, fut adjugée au Sieur VIDAL, entrepreneur au Mont-Saint-Michel, qui se chargeait de la réalisation de l'ouvrage moyennant une augmentation de 10% sur la somme proposée. Situation déjà exceptionnelle pour l'époque car seules les soumissions inférieures aux montants estimés par l'Administration étaient prises en compte. Dans le cas présent aucun entrepreneur n'estimait ce total suffisant et la Commission des Phares reconnut que les dépenses prévues par l'ingénieur ordinaire de l'arrondissement de Granville semblaient trop timides.

 

Le 7 décembre 1826 la première pierre était posée et le feu allumé le premier novembre 1828 mais dès cette date le constructeur réclamait une indemnité pour les pertes éprouvées lors de l'exécution des travaux. Il résultait de ses calculs que la dépense finale s'élevait à plus de 39 000 francs alors que le compte arrêté par les Ponts et Chaussées, selon les prix de l'adjudication, n'atteignait que 22 988,58 francs; il estimait sa perte à plus de 16 000 francs. L'ingénieur ordinaire Borgognon qui supervisa le chantier reconnut qu'effectivement le prix de la taille des pierres et du volume nécessaire était trop faible mais que l'entrepreneur n'en a pas moins continué l'exécution du phare jusqu'à son entier achèvement. Compte-tenu de ce zèle, de l'application et de la perfection apportées à la construction  l'ingénieur proposait une indemnité de 4367 francs que l'ingénieur en chef, chose extraordinaire, non seulement accepta mais porta à 6 000 francs. En définitive, et pour ne pas inciter les futures entreprises à reprendre ce genre de demande, le préfet accorda, non pas une indemnité, qui reconnaissait la faute de l'État, mais une gratification de 4000 francs.

 

CPA collection LPM 1900

 

 
   Granville, feu de port  
 

 

Sur l'extrémité du môle Neuf, jetée Ouest aujourd'hui


Premier janvier 1832

Feu fixe blanc sur une tourelle cylindrique en maçonnerie de 10,45m de hauteur, construite par Vidal entrepreneur au Mont-Saint-Michel ; 7 décembre 1826, cérémonie de la pose de la première pierre.


Premier décembre 1845

Feu fixe rouge


Premier novembre 1904

Feu fixe rouge automatique


1931

Alimenté au gaz

 

 

 
   CHAUSEY  
 

 
 

 Le phare de Chausey

 
 

 

Le phare de Chausey haut de 41,51 mètres désigne une maison-phare située sur la Grande-Île de Chausey. Sa présence a été rendue indispensable à cause du nombre considérable d'îles et d'îlots rendant la navigation hasardeuse.

Cette construction en pierres de taille provient des carrières de l'île. Elle est constituée d'une tour carrée accolée à la façade arrière du bâtiment d'habitation des gardiens et locaux techniques. Cette installation est complétée par un dispositif d'une corne de brume (corne 1 son/30 s) localisée à 80 m de l'habitation.

 

Les gardiens contrôlent aussi le phare de Granville, le phare de la pointe d'Agon et divers feux en mer

 

 

A l'extrémité Sud de la Grande Ile


15 octobre 1847

Feu fixe blanc varié par des éclats longs rouges toutes les 4 minutes sur une tour carrée et corps de logis en pierres de taille de 17m de hauteur

 

Adjudication du 27 septembre 1844

 

Accordée aux entrepreneurs caennais Jobert et Deschamps


1849

 

Substitution d'une toiture en zinc à la toiture en tuiles


 

 

15 septembre 1903

 

Feu à éclats blancs toutes les 5 secondes éclairé par une lampe halogénure de 250 W. Il a une portée de 23 milles (environ 42 kilomètres).

 

1945

Gravement endommagé lors de l'attaque allemande du 9 mars 1945, rallumé en 1950 avec les mêmes caractéristiques

 

Coordonnées géographiques
48º 52' 13" N
01º 49' 21" W

 

Le phare en 1906 CPA LPM collection 1900

 
     

 LES BLASONS DE LA MANCHE

 

 

Angoville-sur-Ay

 

D'azur au chevron d'argent

accompagné de trois croisettes d'or.

 

 

 

 

 

 

     

 


Anneville-en-Saire

 

D'hermine à la fasce de gueules engrêlée en chef.

Ce blason est emprunté aux armoiries d'une branche de la famille d'Anneville (éteinte),

anciens seigneurs d'Anneville.

La branche aînée des seigneurs de Chiffrevast

à Tamerville portait une fasce simple.

 

 

 

     

 

Auderville

 

D'argent à la fasce de gueules chargée de deux léopards l'un sur l'autre accostés de deux fermaux, le tout d'or, accompagnée, en chef,

d'une fleur de lys accostée de deux étoiles,

et en pointe, du phare du lieu accosté

de deux mouchetures d'hermine,

tous de sable, le phare ajouré du champ

et allumé d'or.

 

Blason inspiré de celui de la famille de Couvert (éteinte), anciens seigneurs d'Auderville, qui portait : d'hermine à la fasce de gueules chargée de 3 boucles d'or (blason sculpté au chevet de l'église).